MANIVELLE POUR VIVARELLI

Pas le peine de vous présenter le célèbre moulinet FRANCO VIVARELLI, c’est un moulinet très connu et reconnu dans le monde de la PALM.

Ce moulinet correspondait à mon cahier des charges lorsque j’avais décidé de m’en procurer un exemplaire.

Je voulais l’utiliser avec ma MARRYAT LX 10P #4 et avec une soie naturelle pour petite et moyenne rivière avec un profil de type torrent et/ou courant rapide.

Il me fallait donc un moulinet  :

      • Qui acceptait une soie naturelle.
      • Semi automatique
      • Fiable
      • Peu onéreux (quelques sorties par an avec ce moulinet—> 119 € en promotion)
      • Facile à entretenir (un bon passage de WD40)
      • Avec des pièces de rechange facile à se procurer
      • Avec un frein (peu pratique à utiliser mais une fois réglé, plus la peine d’y toucher)

Le Vivarelli s’est donc imposé car il répondait mes désirs………………….sauf sur un point :

LA MANIVELLE

Au début de l’utilisation ,je pensais que cet « handicap » serait vite oublié….et bien NON .

Mon frein est réglé pour une pointe en 12/100ème et avec ce type de réglage, il est difficile de se servir de la gâchette pour le combat car le frein entre en action dès le ferrage.

J’aime combattre le poisson avec une manivelle, c’est mon choix personnel et c’est ainsi que je me sens le mieux pour affronter mon partenaire de jeux.

J’ai fouillé sur le net afin de trouver quelques bricolages pour adapter une manivelle.

J’ai donc récupéré une ancienne manivelle d’un vieux moulin afin de le greffer sur la bobine du VIVA.

Mon premier essai était catastrophique, Non seulement la vis dépassait de trop à l’intérieur de la bobine et il était impossible d’adapter la masselotte sur la bobine.

Résultat = Phénomène de « Balourd » donc des vibrations.

La bobine d’un semi automatique peut tourner relativement vite si le pêcheur décide de rembobiner sa soie avec énergie (c’est une peu mon cas) ou en cas de départ violent sur un gros poisson (c’est moins mon cas LOL   🙄  ) et c’est à ce moment-là que la masselotte prend tout son sens   💡

Mes notions de mécanique et dynamique de forces sont lointaines, mais il est indispensable de prendre en compte l’adjonction d’un poids d’équilibrage afin de tenter d’annihiler le « balourd »

Si le balourd peut-être multifactoriel, j’ai pris en considération la relation mathématique afin de placer mon contrepoids dans le prolongement Manivelle – axe de rotation (c’est une évidence pour les « impies » de la dynamique, mais pas une évidence si l’on prend en compte les autres facteurs pouvant favoriser le déséquilibre)

Après plusieurs tentatives, j’ai enfin trouver une combinaison et le bon emplacement avec une petite manivelle de récupération et une petite masselotte.

Pour faire simple, j’ai pris soin de bien aligner le trio : nouvelle manivelle, axe de rotation (supposé) et masselotte, (photo n°1) le premier et dernier élément sont placés avec un R (rayon) équivalent.(sans percer de trous)

Prenez garde de bien repérer les trous présents dans votre bobine afin de « tenter » d’aligner le trio cité ci-dessus et prenez garde à ne pas placer la nouvelle manivelle ou la masselotte dans la zone du petit mécanisme pour enlever la bobine.

Les vis sont quasiment affleurantes à l’intérieur de la bobine et ne présentent aucun inconvénient lors du rangement ou la sortie (même rapide) de la soie (photo n°2).

Plusieurs essais se sont montés très concluants et le petit balourd résiduel se fait sentir qu’à très haute vitesse (totalement impossible de rembobiner à cette vitesse en action de pêche)

PHOTO 1

 

PHOTO 2

 

PHOTO 3

 

VIVA1

A bientôt

Olivier

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